Quelques lecteurs qui ont lu "Choc frontal" ont eu la délicatesse de m'adresser leurs réactions.
Je vous invite à les partager ...

J'ai apprécié de "rencontrer" ce héros et combien j'aimerais le connaître ... dans la vraie vie .
Le récit de ses doutes, de son amour pour sa fille, comme pour ses proches en général d'ailleurs, me l'a rendu tellement sympathique, tellement vrai !
Après avoir refermé le livre, j'ai cherché des infos sur le net à ce sujet et j'ai découvert des critiques de lecteurs très intéressantes sur "Choc frontal". Je partage l'envie d'un d'entre eux : savoir ce que devient Georges Moisson après la fin du roman.
Comment vont évoluer ses relations avec sa fille ? Avec son gendre ? Que se passera-t-il s'il a des petits-enfants ?
Y aura-t-il une suite ?

J’ai lu ce livre avec grand plaisir. J’aime cette façon d’aborder avec sensibilité et humanisme les question de la tolérance et des contradictions qui nous taraudent parfois entre nos valeurs et leur « mise en pratique »… J’y ai été confrontée moi-même hier, lorsque des voisins m’ont demandé de signer une pétition pour l’expulsion d’un petit campement de roms tout proche leur maison… ce que j’ai refusé (les valeurs)… tout en sachant que je n’aimerais pas forcément être à leur place (le vécu)…

Un sujet de roman … pourquoi pas ? 

Un choc !
Je viens de sortir de ce CHOC FRONTAL, j’ai tout bu en deux jours et demi et quelques morceaux de nuit. Au début très cool, par moments dispersés, puis au fur et à mesure en entrant à l’intérieur de l’histoire comme participante. La distance s’est effacée : je me suis fait cueillir, par le rêve, dans ma propre histoire, dans mes propres ruptures incompréhensibles et si douloureuses.
Bravo pour le travail, ce qu’il implique de ténacité et d’ouverture. Bravo pour la maîtrise de la langue, de l’expérience de vie, de la recherche intellectuelle pour agir et espérer.

Ce livre aurait dû s'appeler « Chocs frontaux » tant il est évident que le personnage principal est confronté à plusieurs problèmes essentiels de son existence, l'un touchant sa vie professionnelle, un autre sa vie de militant des droits des sans-papiers et enfin sa vie privée. Il est vrai que pour Georges Moisson, ils semblent ne faire qu'un. Ce personnage n'est pas aux prises avec des tourments psychologiques touchant à sa personnalité mais plutôt à des contradictions entre ses convictions d'homme engagé et un événement qui va marquer sa vie personnelle. J'ai donc eu l'impression de lire deux livres.
Le personnage est sympathique et il est facile, si ce n'est de s'identifier à lui, au moins de se reconnaître dans ces situations. Je ne veux pas révéler ces intrigues. Critiquer un livre c'est faire part des émotions qu'il vous a procurées tout en gardant une vigilance analytique sur sa conception et son contenu.
Comme toujours, Claude Rouge est un excellent narrateur et ce deuxième livre est écrit avec la même transparence que le premier, « En scène », qui rend sa lecture tout aussi agréable. S'il ne me semble pas aussi cohérent, celui-ci est sans doute plus vivant. À mon sens il aurait gagné à être plus concis, quelques lieux communs auraient pu être évités. Mais la clarté de l'écriture nous permet de suivre constamment le fil conducteur de cette histoire.
 Il ne nous reste plus qu'à demander à l'auteur d'écrire un troisième roman que nous attendons avec impatience.

Bravo ! Des réflexions fortes et pleines de bon sens. Pour moi, le choc de la lecture a été "frontal".
A quand le prochain roman ? C'est une écriture qui me plaît, elle me convient tout à fait.

Ce livre, je l'ai lu très vite. J'ai beaucoup aimé la description de la vie des parents de Marielle - c'est la vie de gens simples, qui savent encore trouver du bonheur ailleurs que dans la possession de biens - la colère du père, son angoisse .Je pense aussi que  les réactions de Marielle qui sort de l'adolescence sans avoir encore terminé ses études, qui se cherche donc, qui quitte sa famille violemment c'est une réalité bien décrite.
Mais par contre, ce qui m'a fait réagir ce sont toutes les idées toutes faites sur les cathos, car ce sont eux qui sont aussi visés dans ce livre ... Parmi les cathos pratiquants, il n'y a pas que les réacs comme on les a vu défiler hier à Paris. Il ne faut pas oublier les prêtres ouvriers, soeur  Emmanuelle, mère Thérésa, et bien d'autres, sans compter tous les cathos anonymes qui travaillent dans la plus grande discrétion, en silence à l'amélioration du sort des plus démunis, ils ne font pas de bruit, ils ne  manifestent pas, et ils agissent. De nos jours, certains préfèrent l'islam à la religion catholique, mais qu'ils regardent ce qui se passe au Pakistan, en Egypte, au Soudan ou dans d'autres pays encore ! 
Voilà, mais globalement j'ai apprécié ce livre.

Je me suis permis une réponse
évoquant le chapitre 20, ce passage du roman où Georges va discuter avec un homme d'église, Joseph Liénard ? Ce curé, le trouvez-vous réac, ou plutôt dans une mouvance voisine de celle des prêtres ouvriers, de l'Abbé Pierre, de Jacques Gaillot, etc ... ?

Merci pour ce livre. Un choc pour Georges, des messages pour tous ceux qui t'accompagnent. Ce livre m'a parlé. Car vieux con je suis, je ne le serai peut-être pas toute la vie.Emporté, je le suis parfois, à regret souvent. Georges sait aimer, ce n'est pas donné à tout le monde. Merci !

J'ai trouvé ce livre formidable. Reçu lundi, commencé hier, et fini à l'instant. Du talent, un sacré pouvoir d'imagination et d'analyse. Je ne sais pas si cette situation est du vécu, mais je me suis un peu reconnu dans cette situation d'un père qui ne veut que le bien de ses enfants ....