Bonjour
les amis !
mes coups de coeur, mes états d'âme du 8 septembre 2014 |
Rentrée littéraire : au bal des cons qui s'empilent ! Un con, tout seul, ça prête à sourire, voire à rire, mais à plusieurs, et quand leur prend l'idée de s'empiler, alors là, c'est une tout autre paire de manches. Parce que l'une des propriétés des cons est leur capacité à s'empiler. On ne le sait pas toujours, ou alors on le sait mais on préfère ne pas y penser. On oublie. Donc ça surprend son monde, le jour où des cons se mettent à s'empiler. Regardez-les qui arrivent, en masse, en peloton, ils se préparent pour le sprint final, parce que juste après, il y a la remise des médailles. C'est alors que l'on voit monter sur la plus haute marche du podium, le sourire ravageur et l'allure altière, Valérie Trierweiler (merci pour la rime). Elle la mérite amplement, sa médaille d'or : se payer le culot de venir polluer, pourrir la rentrée littéraire de cette manière-là en dit long sur la personne. On avait déjà eu la fille d'Herzog (pas le communiste, l'autre, l'alpiniste ex-ministre RPR), qui réglait son compte avec son père à coup de brûlot littéraire. Elle n'a rien à craindre, il ne peut pas répondre : il est mort. C'est à ça que ça sert, la littérature ? Sur la deuxième marche, roulant des épaules parce que fier de son coup (je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais bien souvent, un con, plus il est con, plus il en est fier), donc montant sur la seconde marche du podium pour cueillir la médaille d'argent, l'éditeur. Bonjour l'éthique, monsieur ! Pipe pas un mot, le mec, trop affairé à ramasser les bifetons. Sur la troisième, alors là, ils sont si nombreux que les organisateurs du bal sont contraints de rallonger la marche en clouant des planches : pour tous ces journalistes qui ont fait la part belle à ce torchon. C'est qu'ils sont nombreux ! Généralement, et c'est une loi universelle, plus il y a le nombre, moins il y a la qualité. D'un journaliste, on pourrait attendre un minimum de clairvoyance, d'esprit critique. Bon, il y en a qui n'ont pas suivi la meute, et c'est tout à leur honneur. Mais ils ne sont pas, et de loin, les plus nombreux. Honte à vous, messieurs dames. Derrière le podium, y'en a un qui piaille. Enfin, qui pleure, on ne comprend pas bien, il chiale en allemand. Mais oui, c'est l'imprimeur, il réclame sa médaille pour avoir mis ses rotatives à disposition de ce chef d'oeuvre de la rentrée littéraire. Pas de pot, le gars, il n'est qu'imprimeur. A croire que même chez les cons, la lutte des classes, elle existe ! Et tout autour, alors là, la foule. Qui admire, qui appaludit, qui se délecte, qui encense, qui en rit ou en pleure (ceux qui vomissent ont été déclassés du rang des cons et priés d'en sortir). Tous veulent voir, toucher, sentir, goûter, alors ils s'entassent, se serrent les uns contre le autres, et puis commencent à se monter dessus. Comme des cons qui s'empilent. Ah qu'elle est belle, notre rentrée littéraire ! 2014 : on aura touché le fond. Difficile d'imaginer qu'un jour, on puisse faire mieux. Encore qu'avec les cons ... Un grand bravo au passage aux libraires qui refusent de manger de cette soupe, et qui consacrent leur énergie à parler des autres livres. Parce que heureusement, il y en a plein d'autres, des bouquins. Et des bons, sûrement, vous avez le choix. Parmi tous ceux-ci (les bouquins, parce que "bon", je suis très mal placé pour en juger !), un certain Toni Casperlino. D'ailleurs, le sujet tombe pile dedans, ou pas loin : il y en a toute une tartine sur la Première Dame, alors ne vous gênez pas. Et n'attendez pas d'en lire une critique dans Clooser pour vous le procurer ... vous risqueriez d'attendre jusqu'à épuisement. Pas du livre, de vous ! Mais, au fait, moi aussi, je viens d'en parler. J'voulais pas, pourtant ! Il faut peut-être que j'aille à mon tour prendre place dans la file. Vous me direz à quel rang ? Claude |