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claude 2
Bonjour les amis !

mes coups de coeur, mes états d'âme du 16 avril 2018

Les précédents "coups de coeurs et états d'âme"


Pies, landes, nombril et quelques autres futilités

Les pies
Elles sont venues cette année dans la prairie qui borde notre maison.
Signe que le froid est encore-là, disaient les anciens
Pourtant l'air se réchauffe, le soleil nous offre de beaux rayons, et les pies sont toujours là. Elles ne semblent pas décidées à aller voir ailleurs. Les temps changent ?

Landes
ZAD.
Zone à défendre pour les uns.
Zone à détruire, à déblayer, à dégager pour les autres. Quitte à cogner, bullbozeriser, gazlacrymogèniser, non, les temps ne changent pas. C'est peut-être cela qui a fait fuir les pies, elles ont migré jusqu'à notre jardin, et là, il nous faut être prudent, l'accueil désintéressé n'est pas inscrit dans l'air du temps. Qui ne change donc pas vraiment.
Peut-être que contraints et forcés les zadistes devront migrer. Ils iront ailleurs poursuivre la construction du monde de demain. Dans cet ailleurs, quel qu'il soit, ils trouveront des acolytes en nombre. En grand nombre. Tant foisonnent aux quatre coins de l'hexagone (qui n'en a donc pas six : les temps changent !) des initiatives multiples, multiformes, multi tout, quoi ! Je fais le pari que nous sommes désormais plus nombreux que les macronistes convaincus, qui sont faciles à reconnaître, et donc à compter : ils marchent. Le regard rivé au rétroviseur. Donc en marche arrière : regardez leurs chaussures, ils les ont enfilé à l'envers. Et si les pies étaient restées chez nous simplement parce que nous, on met nos chaussures à l'endroit ?

Ruffin
Le bonhomme est sympathique, il est souvent drôle, il ne manque pas d'idées pour tenter de bousculer le vieux monde, dont il dénonce les injustices. S'il venait se glisser au milieu des pies, nous aurions plaisir à l'accueillir chez nous.
Dimanche dernier, il était sur France-Inter. Il s'est démèné comme un beau diable. Seul hic, mais il est de taille : lorsqu'un journaliste lui a demandé de décliner quelques propositions (tout en vantant ses qualités à dénoncer), il n'en a pas dit un mot. J'attendais qu'il parle de sortie de la concurrence, de rénovation citoyenne, mais non rien. Il a simplement tenu à préciser qu'il se considère comme social-démocrate. Donc libéral ? Si les pies l'ont entendu, elles ont du connaître quelques difficultés à digérer.

Nombril
La croissance de cette excroissance n'en finit donc pas ?
Récemment, une jeune chanteuse donne un spectacle, on va voir et écouter : pleine de pêche, une belle voix, de réelles qualités d'interprète, mais ... rien à dire hors de son nombril (non, soyons honnête, elle a écrit une chanson sur Poutou !). Le salaud de la première rupture, le connard de la deuxième rupture, et comme jamais deux sans trois (là, ça ne change pas !) on a eu droit à la troisième.
Les vélos ressortent avec le printemps : combien sont-ils à rouler comme s'ils étaient seuls au monde, sans aucun égard pour qui que ce soit, piéton, automobiliste, et même pour les autres cyclistes (à peine la moitié répond lorsqu'on lance un salut entre confrères pédalant). Entre le GPS accroché au guidon, le smartphone glissé dans une poche du maillot, l'enregistreur cardiaque en ceinture pulmonaire, les écouteurs pour la musique, quel reste-t-il pour les congénères ? Et pour les pies ?

Au fait, les pies ont-elles un nombril ?


Claude